Les structures d’Education et d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE) sont encore aujourd’hui largement sous-utilisées par les familles fragilisées. En cause, la pénurie de places d’accueil mais aussi les politiques et procédures d’inscription encore trop peu guidées par des critères de priorité prenant en compte la diversité et la complexité des situations sociales. Ceci est injuste à plus d’un titre, en regard des bénéfices que procure, pour l’enfant et pour ses parents, la fréquentation de ces structures sur le plan économique, éducatif et social.Des solutions existent, pourtant, pour inciter ou encourager les structures d’EAJE à revisiter leur politique d’accès à la lumière des enjeux d’accessibilité et d’inclusion sociale. Une étude flamande à Bruxelles a récemment mis en lumière l’efficacité en la matière de politiques publiques combinant les approches top-down (descendantes) et « bottom-up » (ascendantes).
Le texte qui suit se penche sur les expériences relevant de l’approche ascendante ("bottom-up") en Fédération Wallonie-Bruxelles.